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Misery loves company | Allan & Francisco
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Whoa, I never meant to brag
But I've got him where I want him nom

le 03 Octobre 2022
510fun-cire.jpg

 Prismillon, la nuit. Oui, le nuit; parce que le CDI ferme ses portes en même temps que le couvre-feu de 22h, ça voulait dire que selon les besoins de la bibliothèque, Cisco finissait parfois ses journées de travail après le couché du soleil. Éreinté, affamé pour une raison qu’il ne s’explique pas puisqu’il a pris son souper, le documentaliste traine des pieds; il s’assure que tout le monde est bien sorti du CDI avant de fermer les lumières et de tout verrouiller; ce serait quand même pas de chance que des élèves se retrouvent embarrés parce qu’ils ont faits les malins et essayés de se soustraire au règlement. Ses pokémons sont bien meilleurs que lui pour trouver les retardataires; c’est pour ça qu’ils sont tous les trois sortis de leur pokéball, puisqu’ils l’ont aidé à trouver tout le monde. Quelques élèves trainaient encore de la patte; la Doudouvet de Cisco, elle, demande à retourner dans sa pokéball, saon Théffroi disparait pour s’en aller il ne sait trop où (iel aime bien vagabonder dans les couloirs vides, ellui). Le dos légèrement vouté, ses cernes plus découpées qu’à l’habitude, Cisco a une gueule qui s’étire tant il est exténué. Pourtant, il n'est pas de mauvaise humeur; le CDI de soir est un endroit féérique, entre l’heure du souper où c’est bondé et le calme qui survint tranquillement pas vite sur les heures suivantes alors que tout le monde rentre dormir. Cisco, il aime le calme; alors que ce soit le matin ou le soir, il adore s’occuper de sa bibliothèque.
 
 Et puis, ses yeux fatigués tombent sur toi. Cisco ne te connait pas beaucoup, à vrai dire; pourtant ça fait plus d’un mois que l’école a reprise, et donc que vous fréquentez le même milieu de travail. Et puis même si t’as l’air tout autant pété que lui, le documentaliste range ses clefs dans sa poche de veston (ouais, il est habillé clinquant aujourd'hui, avec les souliers noirs qui brillent un peu, les pantalons d’habits, la chemine, la cravate et le veston) et ne perd pas une seconde pour faire des pas longs mais lents pour se rapprocher doucement de ta personne, s’arrêtant à ton niveau et n’hésitant pas une seconde avant de t’aborder : « Bonsoir, monsieur Rockwen » ses longs doigts se perdent dans sa chevelure bleuté, le repoussant dans son dos puisqu’elle était en train de tomber vers l’avant de son corps. « Comment vous portez-vous? » une platitude tout à fait calculée; pourtant dans ses yeux fatiguée brille une petite lueur d’espoir, espoir que tu voudras bien converser avec lui ce soir. Le Funécire de Cisco semble te regarder d’un œil mauvais; mais ne t’inquiètes pas, il est toujours comme ça. Le voir sourire n'est pas seulement rare, c’est dangereux, parce qu’assurément il ne sourit que lorsqu’il fait de mauvais coups…
 
 « Avez-vous mangé, ce soir? Je me suis fait un plat de tofu à la mangue à réchauffer, et j’en ai trop fait. Vous me rendriez service si vous accepteriez de m’accompagner malgré l’heure tardive » Cisco se sentait seul, ce soir, comprenez bien. Une sensation qu’il détestait, et qui était pourtant le propre de son existence puisqu’il avait bien de la difficulté à se faire des amis. Et puis c’était vrai; il avait tendance à avoir du mal à cuisiner parfois, alors il s’arrangeait pour en préparer beaucoup trop quand il avait l’énergie de le faire. C’était un peu abrupte comme manière de t’inviter, mais Cisco n’avait pas beaucoup d’expérience en la chose. « De mémoire, votre studio est sur le même étage que le miens, non? » fait-il, tentant de trouver dans sa mémoire s’il t’avait bien vu au dortoir continent.  

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Lun 3 Oct - 10:43
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Allan Rockwen


Une énième journée de travail merdique achevée, Allan décida de rentrer chez lui pour un repos bien mérité. Son programme du soir était déjà tout écrit : il irait s'affaler dans son canapé après s'être fait réchauffé un vieux bout de pizza, passerait la soirée à regarder une rediffusion des Flammes de la Passion (formidable feuilleton où on suit les emmerdes amoureuses de personnages mal écrits et mal joués pendant 12 461 épisodes) et s'endormirait devant la télé. Il aurait mal au dos demain, mais tant pis.

Rien n'était censé gâcher cette soirée de rêve et le priver de son petit bout de solitude. Rien, si ce n'est le karma.

Il traversait les couloirs d'un pas nonchalant, Bidule sur ses talons, quand il croisa un homme à la chevelure bleu électrique. Difficile de le louper, mais l'attention d'Allan glissa surtout vers le petit pokémon à ses côtés. Encore une aberration de la nature prête à bouffer votre âme la nuit tombée ! Allan frissonna, mais décida de faire comme si tout allait bien. Il fixait le sol devant lui, éviterait son regard démoniaque et passerait à côté de lui sans problème.

Mais non. Soudain, on l'interpella.

Monsieur Rockwen ? Oh purée, ça lui rajoutait 20 ans de plus, l'angoisse. Il se stoppa à contrecœur et releva les yeux vers l'homme pour le corriger.

« Appelle moi Allan, c'est suffisant. »

Puis, à la première question, il haussa les épaules. Comment se portait-il ? Bof. Pas assez heureux pour dire qu'il allait bien, mais pas non plus au bord du gouffre du désespoir. Bof. Un mot qui lui correspondait à merveille. L'illustration parfaite de son existence.

Il ne lui retourna pas la question, car même s'il avait été bien élevé, Allan n'était en rien poli et il n'aimait pas perdre son temps et sa salive à échanger des banalités. S'il voulait connaître l'état du type en face de lui, il n'avait qu'à l'observer... Et à se rendre compte qu'il semblait lui aussi au bout de sa vie. Et puis, ne pas relancer la discussion était un moyen de ne pas s'attarder plus longtemps. Bonjour, comment ça va ? Il fait beau aujourd'hui, non ? Ah ben non, il fait déjà nuit. Tant de paroles vides et creuses qu'Allan voulait éviter ! Ça, et les gens. Il détestait les gens. Ils lui bouffaient son énergie.

D'ailleurs, en parlant de manger...

... Du tofu à la mangue ? Plaît-il ? Avait-il sa mère en face de lui pour lui proposer un repas pareil !? Non pas qu'il ait quelque chose contre le tofu et la mangue, mais il ne connaissait qu'une personne assez hippie pour manger des trucs aussi exotiques : sa maman.

Et maintenant, Cisco.

« Euh... » Il laissa couler sa phrase le temps de trouver une excuse pour esquiver ce drôle de repas en tête à tête, même si d'un autre côté, un type aussi radin économe que lui ne pouvait pas refuser de la bouffe gratos. Ce fut finalement un petit coup de tête dans son tibia de la part de Bidule qui le poussa à répondre. « ... Pourquoi pas ? Bidule a faim, je crois. »

Bidule, l'excuse parfaite. Le Mimitoss se prit d'ailleurs au jeu et exprima toute sa joie dans un "Mimitoss !" des plus enthousiastes.

Allan glissa ses mains dans ses poches et en profita pour détailler le type en face de lui. Il l'avait déjà vu, impossible d'oublier une dégaine pareille, mais il était bien incapable de se souvenir du pourquoi et du comment. Il peinait déjà à se souvenir du nom de son interlocuteur - Fernando Ricci ? - alors savoir s'ils étaient voisins de palier, aucune idée !

« J'sais pas. » Autant être honnête, n'est-ce pas ? « Mon appartement, c'est le C-03. »

Il désigna malgré tout le couloir d'un geste du menton, invitant l'homme et sa bougie maléfique à s'avancer avec eux. Peu importe qu'ils partagent ou non le même étage, la direction était pour l'instant la même.

Allan Rockwen
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Lun 3 Oct - 15:09
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Whoa, I never meant to brag
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le 03 Octobre 2022
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 « Oh, oui, bien sûr, Allan. » fait-il doucement, tâchant très fort de ne pas s’excuser pour un rien. Ses yeux te sondent l’espace d’un instant, pendant lequel il semble te considérer tout entier. D’une petit voix, il ajoute : « Je tenterai de vous- de- de tu tutoyer, aussi » oui, il cafouille un peu, se perds dans ses mots. C’est que Cisco a l’habitude d’être trop poli avec tout le monde, jusqu’à en devenir insupportable. Mais- mais toi tu semblais avoir une préférence pour l’informel, et il voulait respecter ça, tu comprends? Ça ne lui vient pas naturellement, certes, mais il y arrivera. Il ne veut pas te froisser après tout. Puis son regard se porte sur ton Mimitoss, et il arrête de respirer. Quelle créature toute mignonne! Il se garde bien de gagatiser devant toi, parce qu’il ne veut encore une fois pas paraitre insupportable, mais quand même, quelques questions se dressent dans son esprit. « Oh, quel est son petit nom? » fait-il avec espoir, ses yeux vident d’énergie scotchés sur elle. Puis il rie légèrement; un truc un peu rauque, une expulsion d’air subite, un petit truc qui pourrait paraître comme condescendant, alors que c’est simplement qu'il te trouve comique de te cacher ainsi derrière la volonté de ton pokémon. Enfin, c’est ce qu’il s’imagine : après tout, il ne peut pas se douter que tu détestes tout et tout le monde. Cisco n'est pas comme ça, malgré la vie qui s’acharne contre lui, il s’y accroche avec un désespoir déroutant.

« Oh, si Bidule le veut » souffle-t-il avant de relever ses yeux fatigués vers toi; valait mieux commencer à se bouger, lui commençait à ressentir des douleurs et faiblesses dans ses genoux, et il préférait ne pas flancher devant toi, si possible. « Allons-y » dit-il simplement; il était fatigué, après tout, et devenait un homme de peu de mots; entre ça et sa timidité, ça n’allait pas être évident ce soir. Et pourtant- et pourtant, c’est lui qui t’avait invité, et il était plutôt fier de lui, comme ça ne lui est pas facile d’aborder les gens. Voyant ton pokémon des plus enthousiastes à l’idée de partager le repas avec lui, Cisco esquisse un sourire en coin, fatigué; ça a l'air un peu torve, pour le coup. « Oh, nous sommes presque voisins » fait-il en tentant de mettre un peu d’enthousiasmes dans sa voix; « Je suis au C-01. C’est vraiment chanceux, parce que j’ai du mal avec les distances et les escaliers. Du coup être direct au rex-de-chaussé, c’est une bénédiction » est-ce qu’il venait de trop en dire? Il ne voulait pas t’ennuyer avec les détails les plus futiles de sa vie.

Il tente de chasser un peu le sujet, balayant l'espace de sa main, continuant sa route lente vers l’appartement; pas le choix, malgré ses pas qui étaient longs (et come t’es grand, tu peux suivre aussi), avec ses genoux qui le faisaient souffrir comme ça, chaque pas était comme un nouveau supplice. C’était un peu mort pour le travail de demain, mais il tâcherait de faire de son mieux pour récupérer et bien dormir cette nuit. Ça incluait dormir tôt, mais ça, comme il venait de t’inviter, ça allait être un peu difficile à faire, non? Mais il ne regrettait rien; un peu de compagnie lui ferait le plus grand des biens, même si peu loquace que tu es. Le chemin vers vos Studio se passa dans un genre de silence oppressant; Cisco était en train de réfléchir à toutes allures, se posant des questions comme : est-ce que le ménage de mon studio est fait? Est-ce que la vaisselle était faite? Il sa fatiguait lui-même en s’inquiétait pour les apparences. Parce qu'il avait très peu d’énergie pour faire le travail, vous imaginez bien, même s’il passe beaucoup de temps à en faire, petit à petit. Au fur et à mesure, telle est sa devise. Il finit par mettre les clefs dans a porte de studio, l’ouvrant en grand pour t’inviter à l’intérieur. « Ah, nous voilà! » dit-il en tâchant de mettre un peu de vigueur derrière ses paroles.

« Tu peux t’installer sur le canapé pendant que je réchauffe le plat » dit-il en enlevant difficilement ses chaussures, ses genoux menaçant vainement de lâcher s’il n’arrêtait pas ce qu’il faisait. Tant pis, fallait le faire, alors Cisco encaissa comme un champion. Il s’étira de tout son long, se mettant même sur la pointe des pieds; tous ses membres craquèrent dans un ballet désagréable à entendre, et puis il se dirigea vers la petit cuisine à ère ouverte, fouillant dans la réfrigérateur pour en sortir trois plats; le tofu dans un, les légumes dans l’autre, et un extra de sauce à l’abricot sur le côté parce qu’elle était délicieusement sucrée et que la quantité normale proposée par la recette n’était juste pas réaliste. Ah; et puis, il allait oublier, mais il avait un gros bloc de riz à faire chauffer, aussi. Pour lui, pas de vulgaire micro-onde, surtout pas avec un invité dans la place.

Non; il réchauffe le riz dans une poêle, mets le tofu à regriller dans un wok, puis les légumes et puis l’excédant de sauce, faisant revenir le tout pour s’assurer que tout était réchauffé uniformément. Ce n’était pas bien long, au fond, qu’une petite quinzaine de minute pour tout préparer. Il posa le tout dans deux assiettes, puis te demanda; « Vot- Ton pokémon, Bidule, il manque comment? Je veux dire, tu lui mets son repas dans une assiette, habituellement? Il mange de la nourriture de table, ou des croquettes? J’ai une bonne sélection, si jamais il est particulier à propos de sa nourriture » oui parce que les habitudes alimentaires des pokémon variaient grandement de dresseur en dresseur. Lui, il leur donnait plutôt des croquettes parce qu’il avait plus confiance en leur apport nutritionnel; enfin ça, c’était pour les pokémons qui mangeaient. Son Funécire, lui, trouvait sa nourriture tout seul…

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Mar 4 Oct - 13:04
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Allan Rockwen


Francisco parlait avec douceur, d'une voix peut-être trop basse, d'un ton sans doute trop lent, mais après une longue journée dans le bruit et la cacophonie, il fallait avouer que cela était apaisant. Et, au-delà de ça, il se dégageait de l'homme à la chevelure azur une étrange sérénité, une sorte de mélancolie aussi délicate que touchante, une poésie maladroite, mais ô combien sincère.

Allan gardait ses poings au fond de ses manches, triturant malgré lui les clefs de son propre appartement. Le contact froid du métal entre ses doigts avait quelque chose de rassurant alors qu'il suivait cet homme pour une destination était inconnue. Il se contenta d'hocher la tête pour acquiescer les dires de Francisco. Il partageait son avis sur la chance qu'ils avaient de vivre au rez-de-chaussée - malgré un voisin du dessus bruyant - mais pas pour les mêmes raisons. Osant être indiscret, il laissa son regard couler sur le corps du pauvre homme. Il ne se doutait guère des souffrances qu'il endurait, mais il s'en doutait.

Pourtant, il n'en dit rien. Ce n'était pas ses affaires, il n'avait pas à se mêler de la vie d'autrui.

Allan accompagna le documentaliste jusqu'à son antre. La sienne n'était que quelques pas plus loin, pourtant, elle lui était inaccessible. Tout en remerciant son hôte d'un soir dans un murmure, il le suivit à l'intérieur. Faisant honneur à sa bonne éducation, il imita Francisco et retira ses propres chaussures pour ne pas salir son chez lui, mais garda son manteau sur lui. Quel coincé !

Abandonné, il prit docilement la direction du salon et s’affala dans le canapé non sans réprimer un soupir. Etait-ce le soulagement d’être enfin posé quelque part ? Etait-ce l’agacement d’être coincé chez un parfait inconnu pour manger du tofu ? Ou était-ce simplement un moyen d’extérioriser tout ce malheur qui le rongeait ? Un peu de tout ça à la fois, avouons-le.

Il regrettait d'avoir accepté, ne se sentait pas à sa place, mais c'était trop tard à présent. Son regard se perdit ici et là, tandis qu’il détaillait la décoration de l’endroit. N’y avait-il pas plus personnel que la maison de quelqu’un ? Tous les secrets, les vices et les angoisses d'une personne se retrouvait chez elle. La façon de ranger, d'agencer les meubles, de décorer, tout parlait en silence et en disait beaucoup trop sur le maître des lieux. C'était comme être invité dans la tête de quelqu'un. Allan n'aimait pas ça.

Tout le contraire de Bidule qui commença à se balader un peu partout dans l’appartement, comme s'il était chez lui. Son dresseur réalisa bien vite le danger - ce mètre cube de poils violets était terriblement maladroit ! - et il le réprimanda d’un reviens ici, imbécile assez sec. Le Mimitoss sursauta, mais revint aussitôt vers lui sans rien casser. Allan lui gratouilla le haut de la tête, cela l'apaisait un peu.

Francisco ne tarda pas à les rejoindre, brisant le silence gênant qui s'était installé. Allan n'était pas un sans-gêne, il n'avait pas bougé d'un millimètre et encore moins "fait comme chez lui." Voyant le documentaliste revenir, il se releva aussitôt.

« Dans une assiette, c’est très bien. » Il n’entra pas dans les détails mais au-delà d’être un moyen d’économiser des mots et de ne pas se sociabiliser, c’était surtout une façon de se préserver. Allan se révélait être quelqu’un de réservé et de très peu expansif sur sa vie. « Il mange de tout, n'importe comment, t’en fais pas ! »

Il glissa un regard vers ledit Bidule pour ponctuer sa phrase. Le Mimitoss capta sans mal le sous-entendu : oh oui, il était bien gourmand ! Sous sa fourrure, d’ailleurs, se cachait un peu de gras qu’aucune forme d’exercice ne venait chasser.

Allan reporta ensuite son attention vers Francisco, embarrassé. Il se racla la gorge et, comme s’il se souvenait des règles de politesse que ses parents lui avaient plus ou moins bien inculquées, il demanda :

« Je peux t’aider pour quelque chose…? »

Genre mettre la table ? Ne lui demande surtout pas de cuisiner !

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Mer 5 Oct - 17:54
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le 03 Octobre 2022
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« Ce sera une assiette, alors » fait Cisco avec entrain, posant un lit de riz sur lequel il glisse les protéines et le mélange pois mange-tout, mangue et basilic. Il se penche légèrement pour tendre l’assiette au pokémon -sans se douter une seconde qu’il signe là probablement l’arrêt de mort de l’assiette en question. Il s’attend à ce que le pokémon puisse se diriger vers la table s’il en avait envie, ou de se diriger vers le salon s’il voulait plutôt rester au niveau du sol; ça ne l’embêtait pas d’un côté ou de l’autre, puisque son Doudouvet avait l’habitude de manger à table avec lui, et c’était la même chose pour son Théffroi! Certaines personnes préfèrent que leurs pokémon mangent au sol, mais Cisco n’était pas un de ceux-là; il s’ennuierait vraiment s'il devait manger seul, à vrai dire. « Oh, si tu y tiens » commence-t-il en regardant autour de lui, « Peux-tu aller dans la réfrigérateur et te choisir une boisson? N’importe laquelle qui te plais, vraiment. »

Dans le dit réfrigérateur, ça ressemble à ça; du lait d’Écrémeuh, divers jus de baies, deux-trois bières de microbrasserie qui trainent, de l’eau filtrée, aussi. Comme dans un réfrigérateur normal, quoi; y’a aussi de petits desserts pour les pokémon faits maison, des baies fraiches, un restant de lasagne. Encore une fois, que des trucs normaux! Pendant que tu regardes, on assume, Cisco lui pose rapidement les couverts, puis les assiettes, de manière à ce que vous soyez un en face de l’autre, avec une petite place pour son Doudouvet à côté de lui. Il pose sur la table trois gamelles d’eau pour les pokémon, lus les deux avec les croquettes de son Doudouvet et la pâtée de son Théffroi. De quoi rendre tout le monde content, vraiment! S’installant enfin sur une chaise, Cisco pousse un soupir de soulagement; le bas de son dos brûle et ses jambes lui font un mal qui se diffuse au travers de tout son corps. Au moins, assis, le tout avait la chance de se calmer. Pendant un moment, ça parait, sur son visage, qu’il a mal, mais il chasse bien vite cette impression.

« Je prendrai la même chose que toi » te signifie-t-il simplement; lui, ça lui important peu, tant que ça se buvait, il allait faire avec. Tant qu’il n’avait pas besoin d’aller le chercher, c’était ça de fait. « Tu finis souvent tard comme ça, toi? » s’enquit-il finalement; faisant doucement la conversation, comme si vous n’étiez pas deux étrangers. « Errer dans le château à cette heure a de quoi éveiller l’imagination » ajoute-t-il simplement; il t’attends, poli, avant d’entamer son assiette, mais la vérité c’était qu’il commençait à avoir très faim…

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Ven 7 Oct - 20:41
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Allan Rockwen


Les pattes avant de Bidule étaient trop petites pour lui permettre de saisir quoi que ce soit pendant trop longtemps. Il essaya malgré tout d'attraper l'assiette qu'on lui tendait et ses patounes se refermèrent le plus fort possible sur la porcelaine. L'assiette vacilla et prit un angle très inquiétant, mais elle ne chuta pas.

Habituellement, il mangeait au sol... Ou sur le canapé, avec son Allan. A vrai dire, cela dépendait de l'humeur de son dresseur. Mais aujourd'hui, ils n'étaient pas chez Allan - et encore moins chez les Rockwen - alors, Bidule osa un peu de folie. Il piailla trois fois son nom ce qui voulait évidemment dire : Je veux manger avec vous à la table ! et trottina en direction de la table pour illustrer son propos. Sur la pointe des pieds, il se dressa et fit glisser l'assiette sur la table. Quelques grains de riz s'égarèrent en chemin, que ce soit dans la fourrure du Mimitoss ou directement par terre, mais, ô miracle, le plus gros du repas resta à sa place.

Bidule tenta ensuite de grimper sur une des chaises, avec toute la grâce et l'élégance dont il était capable : c'est à dire, l'élégance d'un Wailord échoué sur la plage. Il s'y hissa et s'y affala de tout son poids, sous l'œil blasé de son dresseur.

« ... Je reviens. »

Ne rien dire lui sembla soudain la meilleure des options. En temps normal, il se serait moqué de la maladresse de Bidule, mais il faut croire que la douceur de Francisco apaisait le caractère merdique Allan. Il se dirigea donc à la cuisine et explora le contenu du frigo. Il détailla les boissons diverses et variées sous son nez... Et il hésita. La bière attira de suite son attention, mais il changea d'avis lorsque son hôte annonça qu'il prendrait la même chose que lui. Passer pour un alcoolique n'était peut-être pas la meilleure idée du monde... Alors il opta pour l'eau. C'est bien l'eau. C'est sain.

La carafe en main, Allan revint s'installer aux côtés de Francisco. Il eut évidement l'étrange impression que cela ressemblait à un dîner aux chandelles, mais il chassa rapidement ces pensées de son esprit. Un dîner entre presque collègues, voilà ce que c'était : et pas autre chose !

« Quasiment tous les jours, ouais. » qu'il répondit simplement avant de soupirer. « Ah ça... Des fois, je me demande si l'endroit n'est pas hanté. La nuit dernière, j'ai entendu des bruits bizarres et y avait des ombres qui rodaient dans les couloirs... »

Rien que d'y penser, il en frissonna. Oh non, l'endroit n'était pas simplement hanté, il était aussi maudit !! D'ignobles êtres vivaient entre ses murs, qu'ils soient médecin fou ou pokémon spectre ! Eh oui, petite tasse de thé vivante et maléfique, on parle également de toi. Le presque trentenaire gardait malgré lui un oeil sur les autres pokémons, toujours très peu à l'aise avec ces bestioles.

Allan interrompit néanmoins ses médisances la discussion pour s'auto-inviter à manger, très vite repris par Bidule. Ils mourraient de faim, eux aussi.

« Et... Hm... Bon appétit ?

— Mimitoss ! »

Allan Rockwen
Allan Rockwen
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Sam 8 Oct - 9:38
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le 03 Octobre 2022
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Cisco, qui a posé les deux autres assiettes sur la table, regarde avec attention le petit Mimitoss qui s’invite à manger avec vous, non pas parce que ça le dérange, ni même parce qu’il a peur pour son assiette et son ménage (qui méritait d’être fait de toute manière), mais parce qu’il est -tellement- mignon! Il le laisse gérer son assiette, préférant lui faire confiance que de risquer de l’attrister en exécutant la tâche pour lui. De toute manière, il y est bien arrivé, et voilà que Cisco, oubliant de demander la permission avant de toucher le pokémon d’un autre, se met à lui faire de petits patpats sur le sommet du crâne. « Bien joué » dit-il gravement, du même ton qu’on annoncerait à quelque la mort de son chien, « T’es un vrai de vrai mignon, toi » souffle-t-il avant de finalement s’asseoir et de laisser ses jambes se reposer. Est-ce qu’il aura du mal à se relever après le repas? Certainement. Est-ce que cela sera gênant et dur sur son orgueil? Oui, également. Mais c’était comme ça, et il ne lui servait à rien de s’en inquiéter tout de suite, par vrai? Alors il passe à autre chose, souriant de manière inquiétante sans s’en rendre compte à son invité, comme pour lui dire qu’il avait mal choisi le breuvage du soir alors qu’au fond, c’était tout faux!

« Ah, de l’eau, parfait » dit-il d’un ton qui ne se voulait pas sarcastique mais qui devait le sonner un petit peu; « Ma mère dit que c’est là qu’on mesure les vrais adultes. Pour elle l’eau c’est un breuvage beaucoup plus mature que l’alcool. Je ne sais pas si j’y crois vraiment » un petit rire le secoue; elle était comique, sa mère, ça y’avait pas à redire. Puis lui, comme il avait un visage que seul une mère peut aimer, disons qu’il était plutôt proche d’elle, contrairement à toi qui avait l’air de trouver la tienne insupportable. « Arf, tous les jours? J’aurais cru que vous étiez sur un horaire rotatif, comme pour le CDI. Mais je suppose que les horaires du genre ont leurs désavantages aussi. Au moins vous devez avoir une certaine routine. » dit-il, vous regardant commencer à manger avec un petit sourire attendrit. Il n’avait pas souvent de la visite chez lui -déjà parce que la lubie ne lui prenait pas souvent, il faut de l’énergie pour avoir des invités-, alors quand vous commencez à manger avec un certain enthousiasme, direct, ça le fait fondre un peu.

« Vous aimez? » finit-il par demander avec un brin d’espoir, non sans avoir lui-même croqué dans son tofu grillé avec appétit. Le sucré de la sauce aux abricots se mêle bien au petit acidulé de la mangue (ou est-ce l’inverse? En tout cas, c’est bon, tiens, je te mets la recette). Bon, ça fait très soutenant pour un repas à prendre juste avant d’aller faire dodo, mais quand il était question de bouffe, Cisco ne savait pas faire dans la retenue. « Oh, mais » fait Cisco, surpris; « tu vas pas croire ça, mais, en fait- attends, depuis quelques jours là, y’a plein de trucs trop étranges qui m’arrivent, genre des ombres qui passent au coin l’œil, des trucs qui disparaissent et que je finis par retrouver quelques heures plus tard, genre vraiment dans les endroits les plus inusités… Y’a toujours des pokémon qui ont l’air de rôder dans le château, mais va savoir, durant le mois d’octobre, c’est pire. De mémoire, c’était comme ça les deux années précédentes aussi, quoique à ma première année ici j’ai surtout cru que c’étaient les élèves qui me jouaient des tours. Enfin, les deux sont possibles, mais- » il rougit. Pas le genre de rougeur qui nait doucement sur les joues pour les rosirent, non, un gros rouge tomate malaisant à regarder. « Oh, pardon, ça éveille mes passions » s’excuse-t-il, comme s’il dérangeait alors que c’était toi qui avait apporté le sujet.

« Juste, la théorie des fantômes se tient. Après je sais pas si on parle de pokémon spectre, ou de… d’âmes errantes » finit-il par glisser, l’air incertain de ce que tu crois sur le sujet, « enfin, il te restera toute la suite du mois pour découvrir ce brin d’histoire purement Primillonien, Allan. »

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Dim 9 Oct - 23:42
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Allan Rockwen


Bidule était aux anges. A manger, des caresses et son Allan : il ne pouvait pas rêver mieux. Lorsque Franscico s'autorisa à le caresser, le Mimitoss se tortilla de joie sur sa chaise. ET LE COMPLIMENT !! Oh la la, il ne se sentait plus et le remercia de quelques couinements enjoués. Une fois tout le monde installé, sans plus tarder, Allan et lui se mirent à manger.

Le technicien de surface ne fit aucune remarque lorsque Francisco cita les sages paroles de sa mère. Il y songea intérieurement et, oui, à bien y réfléchir, il pouvait comprendre en quoi choisir l'eau était un choix plus mature. C'était tellement plus simple de se réfugier dans l'alcool, d'oublier ses responsabilités et de rechercher l'amusement. Mais Allan ne se définissait pas comme un "vrai adulte".

D'ailleurs, la réponse qu'il donna au sujet de son emploi du temps était l'excuse qu'il donnait quand il loupait certains cours, plus jeune.

« Ouais, je finis tard, mais ça me permet de faire la grasse mat'. »

Et d'éviter les gens. Les couloirs étaient plus calmes le soir... Du moins, en théorie.

Il releva les yeux de son assiette à la question de Francisco. Aimait-il ce qu'il mangeait ? Étonnement, oui. Cela changeait de ses désastreuses habitudes alimentaires et son estomac le remerciait pour ce plat équilibré. D'un certaine manière, cela lui rappelait même les repas faits par sa mère. Il acquiesça donc d'un léger signe de la tête, ayant appris que parler pendant le dîner était déconseillé... Uniquement lorsqu'il était gosse, à la table de ses parents. La sale habitude était restée et, pour l'instant, il n'osait pas beaucoup parler.

Une chance, Francisco parlait pour deux !

Au fur et à mesure du monologue de son hôte, Allan se surprit à le détailler avec attention. Il ne prenait jamais le temps d'observer les gens d'aussi près - de loin, c'était moins gênant - et le spécimen en face de lui était aussi rare qu'un pokémon chromatique. Le bleu de ses cheveux était surprenant, mais au vu du personnage, Allan ne parvenait pas à en être surpris et à l'imaginer autrement. Son sourire et sa dentition relevaient de ses pires cauchemars et Allan se demanda soudain si le documentaliste n'était pas un pokémon spectre déguisé en humain pour dévorer son corps et son âme ! Certains font ça, non ? L'inculture d'Allan était un gouffre sans fond.

Il machouilla un carré de tofu, se questionnant encore sur la nature de son hôte. Le visage de Francisco ne collait pas à sa voix trop douce, à son ton presque enfantin alors qu'il lui racontait les choses "merveilleuses" qui lui était arrivé ou à ses manières délicates... Il était flippant, mais doux. Cauchemardesque, mais rougissant comme une collégienne. Ce paradoxe troubla Allan qui ne sut quoi répondre quand vint son tour de parole. Dès qu'il avait commencé à parler de choses hantées, il avait décroché.

« Ah... Hm... T'excuse pas. C'est bien, t'es passionné. J'ai... Une amie qui me disait toujours que... » Il grimaça au milieu de sa phrase. Il revoyait son joli sourire, entendait sa jolie voix et ces douces paroles... Mais il ne voulait pas parler d'elle ce soir. « ... Ouais, non, oublie. »

Il se refugia à nouveau dans la nourriture, prouvant une nouvelle fois sa capacité à fuir la discussion et les sujets gênants. D'ailleurs, à ce propos, il songea à nouveau à l'étrange passion de Francisco - et vu son style, Allan aurait dû s'en douter ! Il étouffa un rire forcé et secoua la tête à la négative, avant de récupérer son verre d'eau. L'alcool aurait été bien plus rassurant, mais il avait fait le choix de la sagesse et de la maturité, s'il on en croyait la maman de Cisco.

Parler de ça l'angoissait et il en avait la gorge sèche. Il posa son verre vide, récupéra sa fourchette pour triturer les grains de riz dans son assiette. Il les séparait un à un du tas principal, pour en faire un second tas, sans véritablement se rendre compte que cela trahissait sa nervosité grandissante.

« Et j'ai pas spécialement envie d'en savoir plus à ce sujet. » Jetant un coup d'œil vers son étrange interlocuteur, il précisa sa pensée. « Les fantômes, les spectres... J'sais pas comment vous faites tous pour apprécier ça. »

Lui, ça le terrorisait bien plus qu'il n'osait l'avouer.
Allan Rockwen
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Lun 10 Oct - 21:21
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Whoa, I never meant to brag
But I've got him where I want him nom

le 03 Octobre 2022
510fun-cire.jpg

« J’avoue que la grasse matinée, c’est pas rien » fait Cisco d’un air rêveur; demain il pourrait dormir tard et profiter du temps doux pour aller faire ses courses pendant que le gros de l’humanité serait au travail. Faire ses courses dans une épicerie partiellement vide, c’était parfois surréel, mais c’était presque nécessaire pour le documentaliste qui avait la migraine facile. Voilà que l’homme semble satisfait de ton simple mouvement de tête, son sourire s’étirant en des proportions effrayantes l’espace d’un instant. « pardon » finit-il par dire avant de poser sa main devant ses lèvres, « une vieille habitude ». Oui, parce qu’au fond, pour l’être humain, sourire c’était quelque chose qui se faisait tout seul, pour peu qu’on était de bonne humeur. Rien de plus simple que d’imiter le comportement de ses pairs, et les pairs de Cisco, lorsqu’ils sont heureux ou satisfaits, ils sourient, et donc lui aussi le faisait toute naturellement. Mais pas tout le monde avait un sourire aussi inquiétant que le sien, comprenez, et donc lui ne pouvait pas faire comme les autres. Qu’importe; tu n’étais pas parti en hurlant, déjà, du coup c’était pas mal, non?

Ses yeux d’ambre se perchent à tes lèvres alors que tu parles un tout petit peu de toi; la déception est palpable quand tu abandonnes en milieu de phrase, mais Cisco est trop bon hôte et trop timide pour insister. Manifestement, quelque chose fait que tu n’as pas envie d’en parler; peut-être est-ce trop difficile, peut-être n’êtes vous pas assez proche (un peu des deux en vrai), en tout cas tes souvenirs et tes mots t’appartiennent et ce n'est pas le genre du documentaliste d’insister, même quand sa curiosité le dévore. Alors il continue sur le sujet des spectres, de ces choses qui arrivent à l’académie lorsque le temps frais arrive, et te voilà cette fois qui l’interrompt pour exprimer que ce sujet ne t’intéressait pas. Ses lèvres se scellent après un énième « pardon » de rien; il enfouit une grosse bouchée de nourriture dans sa bouche pour se donner une excuse, pour ne pas laisser paraitre à quel point il ressentait un grand mal-être. Normal, au fond, si les spectres te foutent la chienne que tu ne veuilles pas en parler; mais Cisco lui comprend tout de travers, faut dire qu’il est plutôt épuisé de sa journée et que toi aussi, sûrement. Lui, il a compris que le problème était sa propre personne; point de vue égocentrique s’il en était un, à quelque part, mais après tout peu de gens voulaient vraiment lui donner une chance.

Tu t’étais déjà rendu jusque dans son appartement et avait accepté sa nourriture, que pouvait-il demande de plus?

Alors il se tait, te laisse manger en paix, se fait violence pour ne pas trop laisser paraitre son désarroi et sa peine. Fallait vraiment qu’il apprenne à se contenter de ce qu’on lui offrait; c’était en tout cas ce qu’il tentait de se convaincre. Sa Doudouvet, elle, n’est pas dupe; la voilà qui flotte doucement vers lui, se faufilant sous la table pour réapparaitre sur ses genoux; tout naturellement, la main du documentaliste se pose au sommet de sa tête qu’il caresse doucement. Et à chaque petit coup sur sa tête, c’était comme si elle lui arrachait un petit morceau de tristesse, et bien vite il retrouva sa dégaine. Il allait dire quelque chose lorsque subitement vous vous trouvez plongés dans le noir, à la surprise générale. Semblerait que le courant venait de sauter… et pour ne rien arranger, une petite lueur bleutée se mis à illuminer ici et là en volant. Aussitôt, le documentaliste claque de la langue. « Très drôle, Caellum » fait-il; mais pas plus tôt qu’il eut nommé son nom, le petit Funécire approche la table depuis la chambre de Cisco, ce qui, évidemment, eu de quoi faire figer son dresseur. Si Caellum n’était pas celui qui avait coupé le courant et qui voletait dans son salon…

Alors qui est-ce qui s’était infiltré chez lui?

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Dim 16 Oct - 3:18
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Allan avait jeté un froid.

Ce n'était pas surprenant, il avait oublié le tact et la délicatesse dans la cave familiale et il n'avait jamais été très avenant. Cependant, il n'avait pas volontairement pourrit l'ambiance. Il y avait, tout au fond de lui, une certaine curiosité et avec cette phrase maladroite, il avait voulu en savoir plus sur pourquoi Fernando aimait les spectres. Sincèrement, Allan ne comprenait pas cette passion, cet amour que bon nombre d'enfants et d'adultes partageaient ici dans les murs de cette Académie hantée...

Mais, incapable de communiquer correctement avec un autre membre de l'espèce humaine, Allan avait raté son coup. Et comme à chaque fois qu'il se heurtait à un obstacle trop haut et qu'il échouait à le franchir, le brun abandonna.

Il concentra toute son attention sur le repas et le savoura en silence. Il aimait ça, le silence. Mais en tête à tête avec quelqu'un, il devait bien avouer que c'était gênant. Son esprit ne le laissait pas tranquille et il se repassa plusieurs fois sa réponse trop sèche et les excuses de son hôte. Non, vraiment, il avait tout foiré et ça l'emmerdait. Mais comment s'excuser ? Allan ne savait pas faire. Demander pardon, c'était bien trop compliqué et avouer ses erreurs blessait son petit ego fragile.

Il tritura les grains de riz dans son assiette le temps de sa réflexion et arriva finalement à trouver les bons mots pour relancer la discussion. Il prit une grande inspiration et décida de reprendre la parole au même moment que Francisco. Cela aurait été ridicule, ils auraient parlé et bafouillé en même temps, mais, une chance, le destin était joueur et les plombs sautèrent à cet instant très précis.

« Eh merde ! » laissa échapper Allan, alors que son petit cœur venait de louper un battement.

Il suffisait ne pas vouloir parler de ces choses pour qu’elles décident de venir lui faire une petite frayeur ! Être plongé dans l’obscurité n’avait rien de rassurant, avouons-le. Allan était grand, il n’avait pas peur du noir, mais de ce qui se cachait dans le noir. De trop nombreuses fois, il s’était fait avoir par un spectre espiègle, mais cette fois-ci, il ne céderait pas à la peur. Il prit une grande inspiration et tenta de rationaliser tout ça.

« Les plombs ont du sauté, j’vais aller voir le compteur. »

Oui, c’était une bien meilleure idée que de songer à tous ces spectres autour d'eux - sachant que l'investigateur de cette mauvaise blague était compris dans le lot. S'il avait été fan de films d'horreur, il aurait sans doute rechigné à se séparer de Francisco. C’était le scénario classique : les héros se séparaient toujours et le monstre en profitait pour attaquer !

Bidule, sans doute l’un de ceux qui y voyaient le mieux dans l’obscurité, balada son regard dans la pièce à la recherche du coupable… Et il vit cette petite lueur bleuté danser dans le noir. Elle capta toute son attention, l’hypnotisa complètement, et le Mimitoss sauta de sa chaise pour aller voir ça de plus près. Au fond de lui, il n’était qu’un gros insecte attiré par la lumière.

Allan pesta encore, alors qu’il tirait de sa poche son téléphone portable. Il lui fallut dix bonnes secondes pour trouver comment activer la lampe torse - et s’éblouir avec. Il détourna aussitôt la lampe, éclairant Bidule… Et l’autre chose.

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Mar 25 Oct - 17:16
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Le compteur; ah, oui… quelle belle idée. Cisco se lève en même temps que toi, avant de réaliser qu’il n’a franchement aucune idée d’où se trouve le compteur : à la cave, sûrement? Ou dehors, directement? Il panique légèrement; se trouve du coup rassuré de ta… témérité? De ta volonté à vouloir régler le cas? Après ce qu’il t’a fait subir -cette question de fantômes qu’il a abordé sans égard à tes sentiments sur le sujet, qu’il n’aurait toutefois pas pu connaitre de toute manière-, il aurait plutôt cru que tu aurais pensé à une mauvaise blague, là maintenant, et que tu quittes tout bonnement l’appartement pour retourner chez toi, sans regarder en arrière, et surtout en laissant le pauvre documentaliste en plan… et seul pour affronter cette… chose... qui avait investi ses appartements. Ça le rassure, même si ses pauvres os n’ont pas l’impression de te mériter, toi et ton aide. Toutefois, il revint bien vite à lui quand ses yeux, maintenant plus habituées à la noirceur, te disent tout bas : « Allan, je crois pas- je crois pas que le problème soit le disjoncteur » dit-il d’une voix incertaine; dans la noirceur, il fait un mouvement vers la porte; « Si le disjoncteur avait sauté… il y aurait logiquement pas de lumière dehors, non? » la vérité, c’est que Cisco ne s’y connaissait pas du tout en la matière; ignorait qu’un disjoncteur pouvait sauter à la cuisine, tout bonnement, sans que le disjoncteur du salon soit affecté. C’est toi, qui avait raison; mais dans sa panique il dit n’importe quoi, le pauvre.

Quand même, le faisceau lumineux de ton téléphone l’inspire; il cherche le sien dans ses poches, mais dans sa maladresse le fait tomber par terre; en se penchant pour le ramasser, lui donne malheureusement un coup de pied qui l’envoi valser quelque part sous la table, et le voilà sans téléphone pour éclairer ni pour appeler des secours. Mais qui aurait-il appelé? Cisco ne connaissait pas grand-chose, et la police n’en aurait rien eu à faire, de l’apparition d’un pokémon dans son salon. Non; valait mieux que ce soit vous qui gériez, pour le meilleur mais surtout le pire. Mais Cisco n’est pas le seul qui remarque la lumière qui sort de ton téléphone, non, la chose infernale aussi. Un éclair bleu passe devant tes yeux en riant comme un enfant, sinon que ce rire-là se fait plus mauvais, et soudainement, le téléphone bondit de tes mains en continuant de rire! Le faisceau lumineux qui en sortait se tait, mais la lumière de ton écran, elle, se fait plus vive; on dirait que sur ton téléphone pousse de gros yeux et deux bras plats, et maintenant il essaie de te bully en te tirant la langue et en partant voler à toute vitesse dans l’autre direction, faisant s’éclater ton téléphone (pardon) dans le mur du sens inverse; on entend un gros pac lors de l’impact, et puis, plus rien; un deuxième paclac qu’on devine alors que le téléphone tombe au sol, mais plus de lumière de l’écran, plus d’éclair bleu, plus de rire.

Mais ça ne dura pas; le pokémon, lui, avait simplement été à la recherche de la meilleure manière de bien vous vous foutre la trouille – ou au minimum de bien faire chier! Voilà qu’un bruit sourd vous gruge les oreilles alors que l’éclair bleu repars dans tous les sens pour atterrir dans l’aspirateur de Cisco, l'enclenchant même s’il n’était pas branché dans le mur (et était donc sans pouvoir); la chose se met à léviter, mais surtout, à tenter d’aspirer ta pauvre chevelure alors qu’il s’approche dangereusement vite de ton pauvre visage!
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Ven 4 Nov - 17:16
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