Tsukiko est née d’un père … peut-on dire chercheur ? Il avait plus l’ambition d’être aventurier … Enfin bref, Tsukiko est née d’un père chercheur et d’une mère styliste. C’était dans la ville de Malié, sur l’île d’Ula-Ula. Son père était originaire de Kanto, tandis que sa mère était d’Alola, de la ville Ho'ohale. Ils s’étaient installé au mont Lanakila, dans un chalet, à côté d’une autre famille originaire de Kanto. D’ailleurs, cette autre famille eut une petite fille quelques mois après la naissance de Tsukiko. Mais les médecins pensaient que la petite Tsukiko ne tiendrait pas quelques mois. Ils furent surpris de voir à quel point elle était une battante dès son plus jeune âge, et surtout de voir que les médicaments faisaient plus effets que la majorité des bébés qui avaient de tels soucis.
Malgré tout, Tsukiko était souvent obligée de rester dans sa maison, le froid et le vent lui faisant plus de mal que de bien. Ses parents eurent souvent l’envie de déménager, mais ils avaient peur qu’elle ne supporte pas le voyage. En attendant, ses grands-parents s’occupaient d’elle dans le chalet, puisqu’ils logeaient avec eux, le chalet était assez grand. Tsukiko a surtout vécu avec sa mère et ses grands-parents, puisque son père était beaucoup en voyage. Dès son plus jeune âge, elle rêvait de partir avec lui. Surtout, elle voulait avoir un Feunard de Kanto, comme son papa ! Elle se disait que c’était le meilleur moyen de pouvoir partir à l’aventure. Mais sa mère ne voulait pas qu’elle ait un pokemon trop tôt. Elle n’était déjà pas bien solide, avoir un pokemon lui demanderait de l’énergie, et pourrait être mauvais pour sa santé.
Il y avait Kyoko, sa voisine, qui était sensiblement plus jeune qu’elle, qui venait dans son chalet pour étudier avec elle. Elles auraient pu aller à l’école, mais les parents de la jeune Tsukiko étaient inquiet quant à sa santé, et s’il lui arrivait quelque chose sur le trajet ? Et si personne ne pouvait l’aider ? Son grand père avait été enseignant, donc ça ne le gênait pas d’aider les deux demoiselles à travailler. Et quand Kyoko rentrait chez elle, la grand-mère de Tsukiko lui apprenait le piano pour l’occuper.
Mais rapidement, il fallu trouver d’autres occupations à la jeune fille. Elle regardait par la fenêtre de sa chambre à l’étage et voyait les pokemons de type glace qui arpentaient la neige. Elle se disait qu’elle aimerait avoir son propre pokemon, mais elle n’osait pas le demander à sa mère. Elle ne demandait jamais rien, mais on voyait que lorsque Kyoko n’était plus là, et qu’elle se retrouvait seule, elle était triste. Alors un jour, alors qu’elle avait 7 ou 8 ans, son père revint d’un de ses voyages avec un carnet à dessin, des crayons de toutes sortes, et des photos. Il y avait de tout dans ces photos, des pokemons, des paysages, des monuments … Tsukiko commençait à dessiner ce qu’elle avait sous les yeux : ces photos. Mais son père rentrait rarement, elle le voyait trois fois dans l’année, et même sa mère, qui essayait d’être présente, devait parfois partir loin. Alors la mère de Kyoko prit un peu le relais en lui apportant des albums de photos qu’elle prenait lors de son travail, vu qu’elle était photographe professionnelle. Mais elle restait dans la région d’Alola, donc il y avait moins de variété que lorsque son père rentrait.
Pourtant une photo attira l’attention de la petite malade. C’était un Feunard d’Alola et son petit Goupix. En voyant la photo, ses yeux brillaient et elle demandait à chaque fois de la voir, elle qui ne demandait jamais rien. La mère de son amie lui donna même la photo, histoire qu’elle puisse la regarder quand elle voulait. Son grand père la mis dans un cadre qui reste toujours sur sa table de nuit, comme ça, elle pouvait la regarder au coucher et au réveil.
Son père rentra quelques semaines après, et il vit la photo. Son beau père lui expliqua que sa fille adorait cette photo, et le père prit conscience d’une chose importante. Il manquait quelque chose à sa fille, quelque chose que ni lui, ni sa femme ne pouvaient lui offrir. Après tout, lui avait Feunard, et elle avait son Guérilande qui leur tenaient compagnie tout le temps. Même les médecins approuvaient cette idée. Il n’y avait plus qu’à trouver le compagnon idéal.
Alors qu’elle allait fêter son dixième anniversaire, ses parents l’emmenèrent dans la ville de Malié. Là, il y avait un collègue à son père qui les attendaient. Ils allèrent manger dans un restaurant avec ses parents, ses grands-parents, la famille de Kyoko, et le collègue à son père. Le courant passait bien entre cet homme de Kalos et la petite Tsukiko. Celui-ci lui proposa de l’emmener même dans la bibliothèque pour qu’elle puise lire d’autres livres que ses contes imagés. Elle prenait plaisir à découvrir de nouvelles lectures, et de nouvelles connaissances sur les pokemons. A la fin de la journée, dans le parc, on lui offrit ses cadeaux. Elle eut un magnifique carnet à dessin, du matériel pour dessiner, un appareil photo de la part de ses parents. Et quand ce fut le tour du collègue, il commença par lui expliquer que les chercheurs travaillaient toujours avec d’autres chercheurs, et qu’il avait contacté un de ses collègues d’Alola, qui malheureusement ne pouvait pas venir ce jour ci. Alors il lui avait confié la tache de lui donner quelque chose.
La curiosité de la petite Tsukiko, ainsi que celle de Kyoko, faisait qu’elles étaient devant le chercheur, les étoiles dans les yeux, alors qu’il leur racontaient que les enfants de 10 ans étaient parfaitement en âge d’avoir un pokemon pour eux. Kyoko fit d’ailleurs un peu la moue, puisqu’elle n’avait pas encore 10 ans, mais il sourit quand Tsukiko comprit ce qui se passait. Elle qui était d’ordinaire très calme, elle sautillait sur place. Elle allait avoir son premier pokemon ! Le chercheur lui montra une pokeball. Mais avant, il lui demanda quelque chose.

« Tu me promets de bien t’en occuper ? »
« Oui ! »
« Tu me promets de toujours être avec lui ? »
« Oui ! »
« Tu me promets que tu … »
« Je promets tout ! Je peux le voir ? »

Bien évidemment, cela fit rire tout ceux qui étaient là. Le chercheur lui donna la pokeball et quand elle la tenait en main, le pokemon en sorti. C’était un Goupix d’Alola, il avait un pelage si beau, si blanc, comme la neige ! Alors qu’elle osait à peine l’approcher, le Feunard de son père la poussa légèrement du museau pour qu’elle accueille sa nouvelle amie dans ses bras.

« C’est un Goupix femelle d’Alola. Tu veux lui donner un surnom ? »

Tsukiko hésitait un peu, elle n’avait jamais réfléchit à un nom pour un compagnon pokemon. EN réfléchissant, alors que la petite Goupix était dans ses bras, elle levait le regard vers le ciel et vit le croissant montant de la lune. Alors elle s’écria :

« Luna ! Est-ce que ça te va ? »

Elle regardait la Goupix qui sembla acquiescer d’un jappement. Bien évidemment, ce surnom n’était pas venu comme ça, de nulle part. En voyant la lune, Tsukiko se souvenait d’un personnage de ses livres qui s’appelait ainsi et qu’elle adorait. Et c’était acté, elle était l’heureuse dresseuse de Luna.

Quelques mois plus tard, ce fut le tour de Kyoko d’avoir son pokemon, un Otaquin mâle. Les deux demoiselles ne faisaient pas de combat pokemon, mais chacune avait des passions avec leur compagnon. Alors que Tsukiko se passionnait à dessiner et prendre Luna en photo, Kyoko passait son temps à se renseigner sur tout ce qui pouvait avoir un rapport avec les Otaquins.

Mais un soir, alors qu’elle n’arrivait pas à dormir, Tsukiko allait aux toilettes et entendit ses parents et Grands-parents discuter. Ils envisageaient, maintenant qu’elle allait mieux, de déménager et surtout de l’envoyer dans un école dans une autre région. Alors qu’elle écoutait, Luna se lova dans ses jambes et elle le pris dans ses bras, triste de voir qu’on ne lui demandait pas son avis. Mais après quelques minutes de discussion, ils conclurent que de toute manière, ils devaient en parler à leur fille, mais aussi à Kyoko.
Pourquoi à Kyoko ?
Comme elle n’avait pas eu le début de la conversation, elle ne pouvait pas le savoir …

Le lendemain, alors qu’elle avait mal dormi, elle se leva un peu tard, en voyant que tout le monde, parents, grands-parents et famille de Kyoko, étaient là, dans le salon. Elle descendit avec Luna et on leur annonça que la famille de Kyoko devait déménager, son père ingénieur ayant été muté dans une autre région, celle de Hoenn. Bien sur les filles furent choquées, pourquoi n’avoir rien dit avant ? Et puis, la maison serait vide sans Kyoko qui ne viendrait plus. Mais Tsukiko se souvint de ce qu’avaient discuté sa famille la veille. Elle se tourna vers eux et demanda simplement :

« Et nous ? »

Son père lui expliqua que sa mère avait un contrat possible dans la région de Kalos, et que ses grands-parents souhaitaient aussi s’y rendre pour des raisons personnelles qu’ils ne souhaitaient pas exposer. Sa mère lui expliqua plus tard qu’ils étaient originaires de cette région, et qu’il avaient déménagé à Alola peu de temps avant qu’elle ne rencontre le père de Tsukiko. Ils lui parlèrent aussi d’une école, l’académie Prismillon. Tsukiko voulait refuser et demander à rester avec Kyoko, mais elle se doutait qu’elle blesserait sa famille ainsi.

Le jour du départ de la famille de Tsukiko, celle-ci demanda à Kyoko de ne jamais l’oublier, et qu’elles resteraient meilleures amies. Depuis, elles s’écrivent régulièrement, et elle sait que Kyoko a réussi à se faire de nombreux amis. En même temps, elle était sortie de chez elle assez souvent, et même à Alola, elle avait d’autres amis que Tsukiko. Elle, par contre, elle n’arrivait pas à aller vers les gens … Mais Luna était là pour elle, et elle pouvait écrire à Kyoko, dessiner, et prendre des photos, c’était tout ce qui comptait …