Makani est un adolescent pas vraiment différent des autres jeunes de son âge – peut-être un peu plus petit, mais c’est tout. Comme beaucoup d’habitants d’Alola, sa peau est mate, synonyme d’une vie toujours passée sous le soleil. Car si un légendaire d’Alola doit le représenter, ce n’est certainement pas Lunala.

Son visage est souriant, énergique – on peut aisément lire chacune de ses émotions. Un sourire collé au visage, des larmes montant facilement à ses yeux et un rire toujours éclatant, c’est impossible pour lui de cacher ses émotions, et ce n’était pas comme s’il le voulait, de toute façon !

L’Alolien ne fait pas vraiment attention à son apparence – comme si ce n’était pas important, pour lui. Il possède d’épais cheveux brun foncé, atteignant doucement mais sûrement sa nuque, et dont il ne prend pas vraiment soin. Sa tignasse est épaisse et toujours désordonné, sans que ça ne le dérange.

Il a des grands yeux enfantins, d’une couleur noire comme l’onyx, dans lesquels ont peu lire une grande candeur … parfois entachée d’émotions un peu plus sombre. Peut-être trop sombre pour son âge.

Ses traits sont fins, encore rond, signe que la puberté ne l’a pas encore trop atteint – et ça aussi, il s’en moque pas mal. Même si sa petite taille le fait parfois complexer, mais il se rassure en se disant que lui aussi, il va bien grandir un jour !

Les tenues de Makani sont toujours assez colorées – à l’image de sa personnalité. Il aime les motifs, les couleurs mais ne possède pourtant aucun sens du style. En bref, il ne sait rien accordé et ne connait même pas la symétrie : pour preuve, ses chaussettes qui ne vont jamais ensemble. Aussi, il aime porter des tenues de sports, notamment de joueur célèbres ; ça lui donne un air plus grand, mais surtout plus cool !
Ses vêtements sont souvent débraillés, du fait de son mode de vie très actif et curieux, sans que ça ne le dérange vraiment. Autant dire que sa famille ne serait pas forcément fière …

Malgré sa jeunesse et sa candeur, et à la surprise de tous, Makani sait déjà beaucoup s’occuper de lui-même – comme s’il n’avait jamais personne pour le faire. C’est un enfant terriblement indépendant, si bien que c’en ai inquiétant. Bien-sûr, il ne sait pas cuisiner des choses compliqués, mais autant dire qu’il connait au moins les bases en termes de nourriture. Et c’est ça pour tout le reste, d’ailleurs.
Néanmoins, il peut se montrer tout de même un peu plus dur à vivre. Il est parfois têtu, immature et colérique – il n’as que treize ans, après tout ! Reste qu’il peut parfois avoir un mauvais caractère, même sans s’en rendre compte. Il faut dire qu’il n’a rarement de mauvaises attentions. C’est un enfant curieux, hyperactif et sans tact, mais il n’a aucune envie de blesser les autres. Disons juste qu’il ne sait pas vraiment s’exprimer avec douceur, ou adresse.

Il va toujours à son propre rythme – sauf que son propre rythme, il est très rapide. Enfin, pas pour les cours, mais pour les choses qu’il l’intéresse, en tout cas ! Il apprend étonnamment vite quand il est happé par un sujet, jusqu’à ce qu’il passe à autre chose. Le problème étant que l’école l’a rarement intéressé, ce qu’il la vite fait finir dans cette catégorie d’enfants qu’on appelle les « cancres », un peu contre son gré. Lui, ce qu’il aime, c’est se dépenser ; Par rester assis devant une table à rien faire. Alors oui, il possède sans doute des troubles de l’attention, mais il est le dernier à s’en rendre compte. Il est toujours en activité, et sort jouer dehors dès qu’il en a l’occasion. Autant dire qu’il va vite connaitre les alentours de l’académie comme sa poche.

Makani peut être crédule, naïf. Et c’est bien normal. Il est loin d’être un génie, au contraire, c’est déjà quelqu’un de très simple, ne se contentant pas de grand-chose … et même du minimum. Néanmoins, il a un gros manque de confiance en lui.
L’impression d’être un échec, déjà à son jeune âge. L’impression qu’il est la faute de tous les malheurs. Et même s’il tente de renfermer ces émotions, elles se manifestent néanmoins assez souvent. Il a besoin de satisfaire les autres, de ressentir de l’affection et de toujours être heureux à leurs yeux. C’est presque primordial. Quand bien même, il ne rend pas compte de ces soucis, tant ça lui parait normal à ses yeux.